Nous récupérons un peu de connexion après quelques jours, j’essaye de publier les articles des premiers jours au fur à mesure même si ça rame beaucoup. Nous sommes la veille du dernier jour de trek et tout va très bien.

A l’arrivée de l’avion, nous passons la douane, validons les visas, et trouvons le plus petit tapis à baggages du monde, avec nos baggages dessus.

Nous sommes accueillis par Ali qui gère l’agence Embrace Socotra. Il est accompagné d’Abdullrhman, notre guide pour la première semaine en montagne.

Après un repas dans un restaurant local à Hadibo, nous partons pour le départ du trek, depuis un  petit village au bout de 10mn de piste caillouteuse.

Nous sommes la curiosité des enfants du village, d’autant plus qu’après la mésaventure de ce matin, nos sacs sont un vrais bazard et il faut tout sortir, trier, re-agencer. Nous découvrons au passage que la crème solaire est restée à la consigne à Abu Dhabi. Il fait 35 degrés à l’ombre et le soleil cogne, c’est parfait.

Abdullrhman nous emmène sur la propriété familiale, en contrebas des montagnes Hagir. Les 2 heures de randonnées sont déjà un dépaysement complet, avec nos premiers arbres bouteilles. Nous en verrons des plus beaux mais pauses photos obligatoires.

Juste en contrebas du petit hameau, c’est le grand luxe avec baignade dans les vasques une petite rivière avec eau proche des 30 degrés.

Après un petit thé (avec ou sans lait de chèvre, mais méga sucré dans les deux cas), nous enchaînons sur distribution de supplément alimentaire pour les chèvres, et tout le monde essaie la traite, puis teste le lait tiède. Ça avait presque le même goût que le lait de chez nous.

Puis visite de son jardin, qui est aussi celui de son père et grand-père. Autant l’environnement est très sec autour, autant le jardin, grâce à l’eau, est tropical : bananes, papayes, mangues, citrons, piment. Et un arbre à fruit local dont il faudra que je récupère le nom sur internet. Foison de pieds de piments aussi, j’ai goûté un micro bout d’un piment vert pour voir, heureusement que je ne suis pas allé plus loin, c’est un autre niveau que ceux de La Réunion.

La colline d’à côté est pleine d’arbres bouteilles que nous allons voir de plus près même si l’éclairage n’est pas favorable.

La nuit tombe vers 18h00. Repas lyophilisé puis couchés très tôt. Conditions idéales : plus de 20°, pas un souffle, ciel dégagé, pas de moustiques, le bruit des grillons locaux.