C’est dès le réveil que le thème du jour s’impose. Les lumières de l’aube puis le lever de soleil au dessus de la mer de nuage qui ne nous quittera pas de la journée.

Nous montons et suite à notre itinéraire alternatif au GR131 fermé, devons faire quelques kilomètres sur la route. Cela ne nous embête pas plus que ça.

Nous repartons sur des petits chemins parfois très difficiles à suivre sous un tas épais d’aiguilles de pin. Nous avons compris un truc :

– Forêt peu brûlée : arbres encore un peu vert et toutes les aiguilles de pin sont au sols après avoir séchées sur les branches.

– Forêt bien brûlée : arbres noirs, sols noirs et pas d’aiguilles de pin (qui ont brûlées sur place) .

Le Teide s’invite dans le décors et nous l’avons en mire presque toute la journée. Ça paraît très impressionnant à grimper en fait. Ça ne rend même pas si bien en photos. Et nous évoluons au dessus de cette mer de nuage de tous côtés.

Il fait bien chaud à midi à l’abri du vent pour la pause déjeuner. Il y a deux approches dans le couple face à ces conditions.

La marche d’approche est un peu (très) longue pour arriver à El Portillo, porte d’entrée pour le plateau du Teide par la route. En plus ça devait être facile et roulant mais ça l’est moins que prévu.

Alors du coup, apprendre que le resto de Portillo a fermé ses cuisines et n’a que des sandwichs peu appétissants, c’est la grosse grosse déception.

Céline trouve les ressources sans problème pour tenter notre chance à Portillo Alto 2km plus haut et bingo, elle y gagne son petit verre de vin et sa pizza, et moi un burger.

En plus le réseau est incroyable, et on peut charger gaiement, ce qui vous permet d’avoir cet article en fin de journée.

A voir ou l’on pourra dormir. Demain et jeudi, ce sera le Teide et probablement pas de réseau.