Incroyable, il y a du réseau juste sous le sommet du Teide, à l’arrivée de la télécabine.
Retour vers hier soir, les tergiversations avaient déjà commencées avant que nous ne trouvions ce restaurant providentiel à Portillo Alto. Restaurant d’où nous sommes repartis avec la moitié de la pizza de Céline pour agrémenter le pique-nique du lendemain.
C’était donc bien avant que nous ne trouvions ce spot pour un bivouac à la belle, à 5 minutes de là.
Les mêmes photos, après une nuit à -2 degrés (eau partiellement gelée), mais le soleil du matin sur le Teide et la lune derrière.
Le débat est à deux niveaux interconnectés :
– Oú dormir ? A Montaña Blanca, 2725m, garant d’une meilleure nuit moins haute et moins froide, mais 1000m de D+ à faire de nuit avec les sacs pour être la haut au lever de soleil ? Au refuge Alta vista, 3260m, plus proche du sommet, meilleure répartition des efforts, mais 1000m en 24h ce n’est pas idéal pour s’acclimater ? Au spot de bivouac de La Forteleza, 3530m, très proche du sommet ? Ce dernier est éliminé directement, trop haut, trop froid (prévu -8 degrés).
– Quand faire le sommet ? Céline scrute la météo depuis 24h car nous sommes au point de bascule. Aujourd’hui les conditions sont incroyables, demain (mais quand demain ??) ça va tourner, et vendredi il neige. Faut il faire un AR sans les sacs depuis le refuge pour assurer un coucher de soleil ? Ou s’en tenir au lever de soleil, et risquer les nuages ?
Montaña Blanca en orange et le refuge en bleu
En attendant, nous attaquons la marche d’approche, c’est plutôt roulant pendant 6km, avant de s’élever de façon régulière. Les paysages sont somptueux, nous voudrions bivouaquer partout, il y a plein de spots moelleux.
Nous passons les œufs du Teide. Des formations qui se produisent lorsque la lave fait boule de neige.
Arrivé à Montaña Blanca, il est seulement 11h30, c’est décidé, nous irons au refuge. Pause déjeuner là où nous aurions dû dormir, à l’abri du vent c’est caliente.
La demi pizza passe vraiment bien, nous nous demandons pourquoi nous n’en avons pas commandé une entière supplémentaire à emporter.
Les 500m de D+ restant pour aller au refuge sont expédiés en 1h30. Pour le coup ca grimpe bien, entre deux coulées de lave.
Décision est prise d’attendre le lendemain matin, nous faisons le pari que la météo va tenir. Il reste une bonne partie de l’après-midi pour se reposer et lire.
Nous hésitons entre le porche du refuge (plus calme?) et le dortoir (plus chaud).
Nous posons les affaires dans le dortoir, mais voilà que 3 polonais débarquent. Céline trouve que le premier a une tête de tueur et le soupçonne de ronfler. Nous déménageons.
Nous sommes du mauvais côté du coucher de soleil du coup, mais profitons de l’ombre iconique du Teide qui s’allonge jusque sur la mer de nuages.
Pierre
29 February 2024C’est vraiment magnifique, et… stimulant !
Question pratique et personnelle : comment avez-vous porté vos hectolitres d’eau ?
Je veux dire, avec quelles conséquences pour le rythme, pour les épaules, pour la déshydratation ?
Cathy
29 February 2024Que de tergiversations ! Ce n’est pas évident, le temps et le froid surtout, incertains.
Vous avez opté pour une bonne solution.
Je suis très étonnée de voir un si beau refuge au milieu de nulle part. Mais peut-être que ce chemin est très couru en été, et qu’il y a foule de marcheurs….
Bonne continuation
Valentin
1 March 2024Ca rappelle un peu les états unis vers le desert mais en moins chaud apparemment. Sinon les paysages sont beaux de fou, bonne journée !