Je vais essayer d’être concis et de laisser parler les photos après une journée fatiguante.

Cette fatigue n’est pas due à la nuit entre 3 et 5 degrés sous le col de Sautron à 2500m, car nous avons quand même dormi comme des bébés.

Non, c’est la faute des italiens, enfin des 3 cols italiens hors-catégorie du jour.

Et je ne compte même pas le final du Col de Sautron à l’ombre par 6 degrés.

Comme hier côté français, les italiens ont aussi leurs ouvrages de défense datant de 39/45, dont des dizaines de mètres de fil barbelé rouillé.

Bref, première réjouissance, et la plus compliquée, le Col de La Forcellina. Après une approche facile depuis Sautron, le balisage nous fait descendre le pierrier hyper raide, avant de disparaître. Plus de balisage, et il faut remonter le pierrier de l’autre côté, puis finir 150m de dénivelé avec les chaînes.

La descente est plus simple. 2ieme difficulté, le Collet del’Infernetto. Avec un passage intermédiaire droit dans la pente, herbeuse cette fois, piégée non pas de barbelés mais de trous de marmottes.

Un peu avant la fin, petit lac magnifique avec ses fleurs blanches.

La descente est ludique bien sur.

Dernière réjouissance, le Colle del Ciaslaras.

Comme les autres, tout en finesse. Sur la première photo Céline est toute petite et je ne suis qu’à la moitié. J’ajoute dans la galerie quelques photos avant/après.

Galerie de fleurs du jour par Céline.

Dernière longue descente vers Maljasset, que je pense être un hameau perdu, mais qui en fait abrite quelques gîtes et tables d’hôtes pour se refaire. C’est le retour en Ubaye, la tente est plantée à côté de la rivière du même nom, et le renard ne nous volera rien cette nuit (en tout cas rien de comestible).

Bon, je n’ai pas été concis… Mais nous sommes bien sur l’axe Full Nord, difficile de faire mieux.