Réveil humide après l’orage de fin de nuit et départ en forêt enchantée. Plus loin, traversée risquée hors sentiers, puis sur pistes non répertoriées, ça passe : personne sur l’exploitation forestière, et pas de morsure des 6 chiens au bout de la route que nous rejoignons.

La route mène à St-Pierre, dont nous n’avions jamais entendu parler. À St-Pierre il y un lavoir pour une lessive express à l’ancienne. De la nous remontons vers le hameau perdu de Besseuges, bucolique au pied de la falaise.

Derrière nous au fond les crêtes de Gréolières où nous étions hier  matin et au milieu le mont Saint Martin.

Descente sur Puget-Thenier, repas, et baignade dans le Var.

Ensuite l’heure est grave. A Puget-Thenier, nous sommes revenus plus bas qu’à Cabris. Mais entre aujourd’hui et demain, nous devons passer de 450m à 2560m (entre Valberg et Auron). Et il fait hyper chaud.

Bref, il faut se lancer. Comme d’hab quelqu’un a décidé que le mieux c’était de fermer le chemin dès que quelques cailloux se cassent la figure. La suite, c’est la montée très belle mais très chaude sur Puget-Rostang. Bien sûr “l’itinéraire pédestre” monte 200m au dessus du village, au moins on le voit d’en haut.

Fin de journée sauvée par Vincent, qui peut nous héberger à Auron jeudi soir (mais pas mercredi quand nous pensions y être). Du coup nous avons vraiment le temps, et au lieu de se faire 400 de D+ supplémentaire pour finir à Auvarre, nous restons à Puget-Rostan pour baignade + resto. En dessert c’est quand même le panini chocolat que nous avions pris à Puget-Thenier.

Premier Picomino du trek : Céline 1 – JB 0.