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Nous avons couru le Marathon des Sables en 2025, et nous sommes partis avec des sacs parmi les plus légers des 1000 participants (même s’il n’y a pas de stats sur le sujet). Dans ce post je documente nos choix et réflexions pour mon sac et celui de Céline : pas forcément intéressant pour les amis ou la famille, mais l’idée est de partager les infos et contribuer à la communauté des coureurs du MDS passés ou futurs.

L’état d’esprit d’un tel sac c’est un peu du jusqu’au-boutisme. Il faut être prêt à gratter des grammes sur tous les postes, tout remettre en question. Et faire des sacrifices de confort. Faire une concession car finalement ce n’est que 100gr, c’est ouvrir la porte aux autres.
Nous sommes contents de 99% des choix que nous avons faits (sinon je le mentionne), et n’avons jamais eu faim ou ressenti un manque particulier.

Si vous envisagez de courir et encore plus si vous voulez être compétitif, vous vous tirez une balle dans le pied en partant avec plus de 7kg ou 7.5kg sur le dos. Nous en étions même loin.

Nous étions donc tous les deux largement sous les 6kg le matin du départ, avec environ 1.4kg de matériel obligatoire, 3.7kg et 3.3kg de nourriture, 350gr et 1080gr de facultatif. Voyons comment.

Règlement de course

Le point de départ pour le sac, c’est le règlement de la course que je vous conseille de lire et de bien connaitre, même s’il peut être imprécis :
https://www.marathondessables.com/fr/regulations-and-terms-legendary

Il y a 3 contraintes principales imposées par le règlement sur le sujet du sac :

• le matériel obligatoire
• un nombre de calories par jour
• un poids minimum de 6.5kg (et maximum de 15kg…)
  Je vais être clair même si personne n’en parle, en l’état actuel du règlement cette contrainte est inapplicable et n’a aucun intérêt sécuritaire supplémentaire. Vous pouvez descendre aussi bas que vous voulez/pouvez.
  Les sacs sont pesés le matin de la veille de la course, avant la pose de la balise. Vous pouvez ajouter des fruits au sirop et du coca pour votre premier petit-déjeuner (libre à vous de les manger ou d’aller les donner à la tente info avant le premier départ).

Le matériel obligatoire – ~1.4kg

A garder avec soi pour la totalité de la course sous peine de pénalité (j’imagine qu’on a le droit de se servir de l’antiseptique si besoin).

Sac à dos – 550gr

Je ne peux parler que du sac WAA (WAA ultra bag 20l). Le sac Raidlight est plus léger (330gr !) mais souffrait d’une réputation de fragilité (ce n’est peut-être plus le cas). Comparer aussi le confort de portage, il n’y a pas que le poids qui compte.

Le sac WAA est comfortable, et pratique avec sa grande ouverture, mais il est trop lourd (proche des 700gr), et peu adapté pour vraiment courir, surtout pour les petits gabarits. Cela se ressent surtout sur la ceinture ventrale avec ses poches qui ballotent, et qu’on ne peut serrer complétement si l’on est trop fin.

Du coup, nos ajustements pour un sac à vide proche des 550gr (sans les bidons) :

• Remplacer la ceinture ventrale par une simple sangle avec boucle
• Enlever la couverture de pluie (il suffit de protéger le sac de couchage en cas d’improbable déluge).
• Enlever la poche jaune intérieur
• Enlever une des 2 sangles pectorales (garder celle avec le sifflet !!)
• Enlever tous les élastiques et les tirettes des fermetures éclair. J’avais pris un peu de ficelle pour fixer le dossard au dos du sac, sinon laisser 4 élastiques.
• Couper toutes les sangles trop longues (recoudre ou coller un ourlet à la superglue pour éviter de perdre les boucles).
• Il est possible d’enlever le dos en mousse (40gr) : j’avais des doutes sur la structure du sac mais certains l’ont fait. Nous l’avons gardé, cf. pourquoi dans la partie Facultatif.
• Bien sur ne pas prendre le pack ventral supplémentaire

Capacité d’eau de 1.5l minimum – 85gr

Les pailles des bidons fournis avec le sac WAA sont nulles. Si des pailles bien faites sont pratiques pour boire, c’est vraiment éliminatoire pour nous de les avoir tout le temps dans le champ de vision. Ça reste aussi un élément fragile.
Nous avions opté pour des gourdes Van Rysel 800ml de chez Decathlon à 180gr les 2.
Finalement nous changeons 24h avant le départ pour des bouteilles plastiques 1L de marque Joker. Le format rectangulaire est pratique (ça pousse moins sur les côtes), le bouchon est assez large (pour mettre de la poudre et remplir aux CPs), ça rentre parfaitement dans les poches du sac, et surtout c’est 85gr les 2 bouteilles !

On peut trouver des bouteilles plus légères mais moins rigides. Ou même faire comme les élites marocains avec une seule bouteille d’eau de 1.5l, mais il faut un système de sac adapté (ils ont tous un complément de sac bien serré devant avec la bouteille à l’horizontale), et le bouchon n’est pas très pratique.

Sac de couchage – 315gr

Nous avons l’habitude de la marque Cumulus en trek. Le Cumulus Aerial 180 est parfait pour les conditions du MDS. Ils annoncent 5 degrés confort. Même si j’y crois peu ou alors avec un très bon matelas isolant, c’est tout à fait suffisant. Le modèle vise l’optimisation du poids : pas de capuche, pas de fermeture éclair, pas de duvet dans le dos.

Lampe frontale + batterie – 70gr (Céline 116gr)

10 épingles à nourrice – 6gr

Pas grand chose à dire. Nous en prenons 12 chacun en cas de perte.
Il en faut 4 pour fixer le dossard devant. Les autres restent dans le sac. Certains en prennent quelques unes de grande taille pour accrocher les affaires à sécher sur la tente.

Boussole à 1° ou 2° de précision – 22gr

Briquet – 11gr

Clipper pour nous (Bic mini sinon)

Sifflet – 0gr

Fait partie du sac

Couteau lame métal – 6gr

Key Unity KK06 : un peu plus satisfaisant que l’opinel numéro 2 à tenir en main. Ouvre très bien les sachets sous-vide et on ne lui en demande pas beaucoup plus.

Antiseptique cutané – 16gr

Miroir de signalisation – 0gr

Une optimisation dont nous étions contents : un autocollant miroir au dos de la boussole et voilà ! Nous avons testé et autant ce n’est pas un miroir parfait pour se voir dedans, autant ça renvoie très bien la lumière du soleil.

Couverture de survie – 37gr

Nous les avions à la maison. Impossible de savoir d’où elles viennent, les autres font facilement 50gr ou plus.

Cubes de bouillon (2 par jour) – ~100gr

C’est l’un des seuls trucs que nous changerions, et que nous avons d’ailleurs changé dès le premier jour.
Nous avions choisi des Kub’Or car dans un emballage, il y a 2 cubes, et l’on peut donc avoir 14 cubes pour environ 50gr. J’avais prévu de les mettre dans mes repas maison (non salés), et nous étions sceptiques sur le fait de boire ça avec de l’eau en course, donc 2 par jour, c’était suffisant.
J’ai vite vu que ça passait en fait plutôt bien, que ça ne laissait pas de trace dans les bouteilles, et j’ai pu en récupérer au premier et 3ième jour auprès de ceux de la tente qui en avait en trop (idem pour Céline même si par contre elle ne peut pas boire ça nature).

Crème solaire 50cl minimum – 60gr

Avène ultra-light fluide.
Céline a pesé toutes les crèmes solaires de la pharmacie avec sa copine. A 60gr les 50cl, ça me parait exagéré de reconditionner. Éventuellement en vider une partie (ou commencer à s’en servir les jours précédents) suivant le temps que vous pensez passer au soleil. Avec les nouveaux horaires de départ depuis 2024, pour les coureurs il n’y a que l’étape longue qui nécessite d’en remettre en course. En ajoutant des manchons et un chapeau à la tenue de course, les besoins sont assez limités.

200 euros – 5gr

RAS

Passeport – 32gr

RAS

Roadbook – 90gr

Fourni par l’organisation

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Nourriture – 3.7kg (Céline 3.3kg)

Un minimum de 2000kcal par jour, ça c’est pour le côté règlementaire. Cela représente un ordre de grandeur d’environ 500gr par jour.

Ces 2000kcal ne sont plus nécessaires pour le dernier jour (en tout cas en 2025), même si l’organisation a un peu de travail pour aligner ce changement sur toute sa documentation…. A vous de voir si vous allez faire la dernière étape en moins de 2h ou en plus de 5h et d’adapter ce qui vous sera nécessaire. Passé la ligne d’arrivée, vous n’avez plus besoin de rien.

2000kcal, c’est vraiment le strict minimum. Même avec nos petits gabarits cela parait léger. Pour le coup nous sommes légèrement au dessus. Sans excès non plus, mais nous n’avons jamais eu faim.
Certains disent que beaucoup de personnes partent avec trop de nourriture et qu’on peut en récupérer. Cela doit beaucoup dépendre des tentes et des gens et nous ne l’avons pas vraiment constaté dans des quantités suffisantes pour faire ce pari.

Il faut partir avec un bon ratio glucides, lipides, protéines, et aussi optimiser le ratio poids/calories. Nous n’avons jamais autant regardé les informations de calories au 100gr sur les sachets. Un apport de 500kcal au 100gr est un bon objectif sur des aliments individuels, et il faut viser une moyenne sur l’ensemble au dessus des 400kcal au 100gr.
La plupart des noix sèches (cacahouètes, …) dépassent les 600 (les prendre salées tant qu’à faire), certaines comme les noix de macadamia, pignons de pain et d’autres sont au dessus de 700 !
Le beurre déshydraté atteint 750kcal au 100gr et c’est le maximum que j’ai pu trouver.

Nous avons pesé les quantités individuelles avec les sachets (congélation ou sous-vide). Par exemple mes sachets de 50gr de poudre énergétique, c’est sachet compris.
Nous avons reconditionné et mis sous-vide tous les lyophilisés. Le reconditionnement fait gagner 10 à 15gr par repas. La mise sous-vide permet de tout rentrer dans le sac.

Nous avons ensuite fait un sac sous-vide par “jour-étape”, de façon à avoir tout dans des sacs fermés pendant chaque étape en course (sauf pour le premier jour, ça permet de combler les trous dans un sac plein à craquer).
Donc dans chaque sac à ouvrir en arrivant à la tente : repas de midi, snacking, repas du soir, puis petit-déj, alimentation de course et poudre de récup du lendemain.

Les poids ci-dessous (3.7kg et 3.3kg) ne tiennent pas compte du petit-déjeuner du premier jour. Celui-ci vous sert à atteindre 6.5kg (cf. plus haut), il ne sera pas porté, donc profitez-en aussi pour charger un peu l’apport calorique en mangeant quelque chose qui vous fait plaisir (mais digeste quand même).

Nous avons rajouté sur la fin 20gr de tic-tacs chacun à répartir sur la semaine.

Nourriture pour JB – ~3.7kg

Je pars avec environ 2650kcal par jour, presque 3000kcal pour l’étape longue, et plus proche des 2000 pour la journée de repos. J’ai la même chose pour tous les jours. Les repas sont bons et faciles à préparer quelque soit la température de l’eau. Ils sont non salés car je mets un bouillon-cube dedans.

• petit déjeuner : Muesli de marque Voyager (+ stick de café optionnel pour assurer le passage aux toilettes avant le départ)
• en course : 2x50gr (367kcal) de poudre Isotonique Decathlon, 60gr de graines et MMs, 1 ou 2 pastilles d’électrolytes et 1 ou 2 bouillon-cube du matos obligatoire (quantités x2 pour l’étape longue, plus 50gr de viande séchée et un petit taboulé maison de 50gr en cas de fringale).
• récup : 64gr de poudre chocolat Décathlon
• midi : taboulé maison (100gr / 440kcal) boosté aux graines et beurre déshydraté.
• snacking : 50gr de graines et 35gr de viande séchée (bien bien sèche pour mâcher longtemps).
• soir : purée flocons maison (120gr / 540kcal) améliorée au lait et beurre déshydraté, avec le reste de viande séchée. Tic-tacs et le reste de noix/MMs en dessert.

Nourriture pour Céline – ~3.3kg

Céline part avec 2200 à 2400kcal par jour, et presque 2700 pour l’étape longue.

• petit déjeuner : Muesli de marque Voyager (+ stick de café obligatoire pour démarrer la journée, MDS ou non)
• en course : cacahuètes ou graines, barres, pâtes de fruit (quantité x2 plus une purée maison de 100gr pour la longue)
• récup : 40gr de poudre chocolat Décathlon
• midi : purée ou taboulé maison (~ 60gr / 270kcal)
• snacking : mini-saucissons (au final elle en aurait voulu plus en course car d’autres aliments ne passait pas/plus)
• soir : lyophilisés divers (~130gr pour 550kcal en moyenne). MMs en dessert.

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Matériel Facultatif – 350gr (Céline 1080gr)

C’est ici que certains se perdent, alors que vous pouvez faire une sacrée différence.

Matelas – 0gr (Céline 370gr)

Le choix d’assurer de bonnes nuits pour Céline avec un matelas gonflable Sea to Summit Ultra Light (que nous utilisons en trek).
De mon coté je pars sans ou presque. A poids (40gr) et dimensions égales, j’ai remplacé la mousse dans le dos du sac WAA par de la mousse EVA 3mm pliée en 4 morceaux (inclus dans le poids du sac du coup). Ça fait un micro matelas (et même un micro siège si plié en 4 puis en 2), et c’est quand même pas si mal d’avoir une surface propre (il suffit de le retourner) quand le tapis de la tente est plein de sable.
A poids égal, ça marche aussi pour Céline car ça offre une petite protection anti-crevaison pour son matelas gonflable.
Les trekkeurs avertis auront vu une copie réduite et moins chère du Gossamer Gear Thinlight Foam Pad.

Du coup bien sûr ça veut dire nettoyer correctement les cailloux sous le tapis de la tente. C’est plus rentable maintenant que l’on reste 2 nuits sur chaque bivouac. Merci Axel ;).

Bouchons d’oreille – 5gr

Avec une paire de rechange.
Tentes de 8 personnes, avec les tentes des voisins devant, derrière et sur les cotés: il y aura plusieurs ronfleurs dans le lot.
Pour 5gr on ne s’est pas posé trop de questions 😉

Gamelle – 0gr (Céline 50gr)

Céline part avec une Toaks titane 550ml (sans les 10gr du couvercle). Au final elle aurait pu éviter. L’eau tiède laissée dans une bouteille au soleil suffit pour réhydrater les plats lyophilisés (maison ou pas).
Pas de feu donc pas d’allume-feu. Sinon faire un accord avec vos collègues de tente pour en porter un chacun.
Du coup pas de réchaud ou support non plus. Et sinon 3 cailloux ou la tasse direct sur le feu et c’est bon.

Cuillère – 10gr

J’adore nos Sporks Titanium de Light My Fire mais c’est 19gr (sinon le modèle plastique original mais plus fragile fait 9gr et n’est pas cher).
Cuillères plastiques du placard de la cuisine pour 10gr du coup.

Tongs / Chausson de bivouac

A 70gr les chaussons d’hôtel Ikea, nous faisons l’impasse. Plus léger ce sera trop fragile.
Les chaussures de course, avec une paire de socquettes fines ou les chaussons bleus de la tente médicale, font bien l’affaire pour le peu que l’on marche sur le camp (éventuellement enlever les semelles).

Téléphone – 185gr (1 pour 2, mais surtout Céline ;))

Nous en prenons un pour deux juste pour les photos (bon, au final je ne l’aurais porté qu’une journée :D). Nous n’avons pris presque aucune photo en course. Ça reste sympa d’avoir des photos du bivouac où l’on passe pas mal de temps mais on peut penser piquer celui des collègues de tente qui n’envisagent même pas cette impasse (la majorité). Sinon la Gopro la plus légère pèse 86gr.

Musique et cables – 0gr (Céline 41gr)

C’est essentiel pour Céline de pouvoir courir en musique si elle est seule. Pour assurer le coup, elle part donc avec un ancien mini ipod de 31gr.
Elle prend aussi des mini-adaptateurs pour le recharger ainsi que sa montre, à mettre au bout du câble USB-C (Cf. matos obligatoire et la batterie nécessaire à la frontale).
Après la course nous apprenons qu’il est possible de directement mettre des mp3 sur la montre et éviter tout problème de synchro entre la montre et Deezer. Elle aurait pu envisager ses écouteurs Shokz du coup.
Pas besoin de recharger la montre pour moi avec la Garmin Enduro 3 (encore à 60% après les 7 jours).
Certains mettaient leurs montres solaires en plein soleil sur le bivouac. A partir des Fenix 7 solaires avec le bon mode d’autonomie ça doit pouvoir suffire à faire les 7 jours (suivant le temps passé en course).

Hygiène – ~110gr

Médical – ~70gr

• Doliprane – 17gr : Douleurs musculaires et potentiel mal de crâne si déshydratation (un peu trop)
• Imodium + Smecta – 10gr : au cas ou…
• Stick à lèvres solaire – 11gr : reconditionnement possible car le tube plastique doit peser plus lourd que le produit. Mais pour quelques grammes seulement…
• Cotons tiges – 2gr : inutiles (c’était pour appliquer l’éosine proprement)
• Somnifères– 3gr : Lexomil mais du Zolpidem serait peut-être mieux. Attention au règlement de course qui interdit les “Narcotiques incluant la codéine, la dermorphine (et ses analogues), l’hydrocodone et le tramadol”. Vérifier tout médicament sur le site de l’ALFD.
• Compresse stérile – 4gr : inutile
• Petits ciseaux – 4gr : une paire pour nous deux
• Pince à épiler – 4gr : une pince pour nous deux
• Elasto – 20gr : pré-coupé en bandes. 20gr c’est trop.

Kit réparation – 12gr répartis à 2

Ne pas faire l’impasse là-dessus. J’ai déchiré un bout de guêtre sur un fil barbelé le 4ième jour. Un point de colle a suffi mais certains ont eu besoin de recoudre les leurs.

• patch de réparation matelas gonflable
• un tube de superglue
• du fil et une aiguille
• un peu de scotch d’électricien (pas le rouleau complet, juste 50 à 80cm re-enroulé sur lui-même)

Tenue bivouac – 150gr (Céline 156gr)

Je suis vraiment satisfait de la combi de peintre intégrale en Tyvek que j’avais prise. A 130gr c’est quasi imbattable, et en prix aussi à moins de 10 euros (+fdp). Raidlight vend plus ou moins l’équivalent (haut + bas) mais c’est plus lourd et plus cher.

Ça fait un apport de chaleur, coupe-vent, protection intégrale contre le sable (avec buff + lunettes photochromique). C’est aussi étanche et ça peut servir à emballer le sac de couchage en cas de pluie. Et bien sûr un look incomparable. On peut choisir de la prendre en 2 pièces (un peu plus lourd) si on veut juste pouvoir mettre une veste coupe-vent (ex: de nuit sur l’étape longue).
J’avais aussi une paire de chaussettes basses (20gr) pour protéger les pieds sur le bivouac en cas d’ampoule (mais Céline a trouvé mieux).

Céline prend un coupe-vent ultra-light Nike (90gr), une culotte (30gr), une brassière Nike (26gr mais le buff faisait l’affaire), et une mini-paire de socquettes (10gr).

Conclusion

Chacun est différent, ce qui a marché pour nous ne fonctionne peut-être pas pour vous.
Faites-vous votre propre opinion et testez tout ce que vous pouvez, au plus proche des conditions si c’est possible. N’hésitez pas à laisser des questions ou observations en commentaires.