La première partie de la journée, c’est la descente vers Santiago del Teide, à travers les forêts de sapins qui ont colonisés les coulées de lave. Temps agréable avec un petit vent frais, nous tombons par hasard sur un canal qui serpente sur les coulées de lave.

Céline a trouvé un souvenir à ramener.

Puis elle retrouve ses plantes grasses favorites déjà vues dans l’Anaga, mais c’est moi qui déniche la plus grande.

Arrivée sur Santiago del Teide, en passant par Las Manchas au premier plan. Derrière c’est le parc rural de Teno qui nous attend.

A Santiago, nous arrivons plus légers que jamais. Il ne nous reste plus qu’un peu de café et deux sucres. Nous faisons les courses très (trop) largement pour tenir jusqu’à demain midi et passons au restaurant.

En sortant, nous passons à la pharmacie pour le début de conjonctivite (en apparence) de Céline. Le lecteur spécialisé nous dira si le traitement semble convenir.

Le temps a changé. Il fait gris, humide, et il vente. Ce sera le thème de l’après-midi. Nous attaquons Teno par la route. Céline y trouve un portefeuille avec tous les papiers d’une roumaine. J’avais déjà trouvé un sac avec le passeport d’une néerlandaise il y a trois jours.

Ensuite c’est le Teno sauvage des petits chemins (le premier n’existe même plus, c’était sport). C’est grandiose, très escarpé, et le vent est incessant sur les chemins de crêtes. Les profils rappellent ceux de La Réunion.

Il n’y a aucun espace plat, et encore moins qui ne soit à la merci des rafales incessantes. Nous avançons plus de 5km et devons planter la tente sur une crête, à 100m à peine de la route (avec un parking pour le point de vue), et faiblement protégés par un bosquet. Je mets 4 sardines supplémentaire, il faudra que ça tienne.

Demain midi ce sera l’arrivée à Punta de Teno si nous ne nous sommes pas envolés avec la tente.