Nuit parfaite sous le porche, plus douce qu’hier, ou en tout cas protégés du vent. J’ai oublié de précisé hier que le refuge est fermé depuis le covid, il reste juste un dortoir d’urgence, et nous ne genions donc personne sous le porche.
Nous avions mis le réveil à 4h pour partir vers 5h30 et arriver pour 7h en haut. C’était sans compter ceux qui partaient d’en bas dont les éclaireurs sont arrivés dès 3h. Pour se geler en attendant le soleil la haut ?? Mystère.
Bref, les conditions sont idéales pour monter, ciel étoilée et à l’abri du vent. Céline craignait l’effet altitude mais c’est plutôt nous qui doublons avec nos gros sacs.
Nous les laissons à l’arrivée du téléphérique après 300m de D+ (qui démarre à 9h et c’est crucial pour plus tatd), et faisons les 200m de D+ restant allégés pour arriver à 6h30 au sommet de l’Espagne, le Teide, 3715m.
En bas les lumières de la ville et une aube naissante.
Mais c’est beaucoup trop tôt, en fait. Le vent est glacial en haut, et nous nous gelons pendant 1h en tout. Nous avons pourtant tout mis, dont des vêtements que nous avons portés depuis le début rien que pour ces quelques heures au dessus de 3000m.
Sinon cela valait le coup d’attendre.
De l’autre côté, c’est l’ombre du géant, à l’opposé de celle d’hier soir, qui se dessine.
Nous ne sommes pas seuls, il y a une grosse trentaine de courageux qui sont presque tous montés depuis tout en bas de nuit, pas comme les tricheurs qui arriveront en téléphérique. C’est l’heure de descendre.
Ensuite, il faut attendre 9h, car l’heure est grave. Il faut tenir jusqu’à demain et nos stocks de nourriture sont limite limite, comme pour l’eau. Or il y a un distributeur à l’arrivée du téléphérique, qui ouvre avec l’arrivée du personnel à 9h, et pour lequel nous portons 8€ en petite monnaie depuis le début du trek. Et de l’eau au robinet dans les toilettes.
Tout est un peu cher et il faut choisir. Mais une barre chacun, plus celles que nous a gentiment données un nicois (merci Matthieu) rencontré au sommet, ça ira bien.
Réchauffage des extrémités ensuite sur les trous de souffre chauds
Le reste c’est la descente sur Pico Viejo (cratère beaucoup plus joli que le Teide) puis encore plus bas. Les paysages sont incroyables, et j’ai déjà trop écrit, vous ferez avec les nombreuses photos.
Nous hésitons à dormir dans un mini cratère pour le symbole mais ce n’est pas très cozy (Céline en bas à gauche).
Nous retrouvons les sapinous et trouvons un spot pour la nuit.
Cathy
1 March 2024Tout ce monde, zut alors !
Vous qui étiez seuls sur vos sentiers, ça a dû vous paraître bizarre…
Tu descends tellement vite, JB, que tu as un nuage de poussière derrière toi, comme dans les westerns !
Que de caillasses sur vos sentiers ! Il ne faudrait pas se tordre la cheville. Soyez prudents.
Pierre
1 March 2024Céline en bas à gauche ?
Même en agrandissant excessivement la photo, je ne la reconnais pas…
Magnifique de nuit !
Marie
2 March 2024Bravo à vous, vous avez réussi votre pari !